C’est l’histoire de Honey. Une canette qui réside dans une petite ville de Washington avec sa famille, leurs chiens et leurs autres canards.
Née avec un torticolis à cause d’un manque de nutriments pendant l’incubation, Honey mène heureusement une vie saine et joyeuse, comme l’affirme sa maman, Alma Ackermann.
Mais malgré sa vitalité, les autres canards de la famille ont tendance à exclure Honey de leurs repas et de leurs activités sociales.
Pour combattre sa solitude, Ackermann décide d’introduire Honey auprès des chiots qu’elle élève depuis quatre semaines. Une rencontre incertaine, mais qui mérite d’être tentée.
Et ce fut le coup de foudre. Dès leur première rencontre, les chiots ont sauté sur Honey, la reniflant et remuant la queue. Honey semblait submergée de joie par tant d’affection.
« Elle voulait simplement les aimer », raconte Ackermann.
Une théorie de cette fusion instantanée ? La taille. En raison de son torticolis, Honey ne peut se hisser aussi haut que les autres canards, mais elle est à la même hauteur que les chiots. De plus, sa personnalité douce et enjouée s’harmonise parfaitement avec celle des chiots.
Désormais, Honey passe du temps avec eux chaque jour, prenant soin d’eux et les toilettant comme une mère le ferait.
« Elle se sent comme leur maman », confie Ackermann.
Et Honey a même adopté quelques manières de chiot, remuant la queue quand elle est excitée, un geste touchant pour Ackermann qui voit en cette amitié une seconde chance pour Honey d’être aimée.
« Je dis toujours, chaque animal mérite une chance », conclut Ackermann, le cœur rempli d’espoir et de gratitude devant ce beau spectacle d’amour animalier.
