La France se classe au premier rang des pays non anglophones en ce qui concerne le nombre d’étudiants étrangers qui y étudient. Un doctorat sur trois est attribué à un étranger ici.
Il existe trois types d’établissements en France : les universités, les lycées et les écoles spécialisées. La plupart des universités sont des universités d’État et ne diffèrent pas beaucoup de celles des autres pays. Le système d’enseignement supérieur, quant à lui, mérite une explication séparée. Il s’agit de petits établissements, dont l’effectif annuel ne dépasse pas 50 étudiants. Ils ont tendance à se spécialiser dans un éventail étroit de disciplines – ingénierie, commerce, pédagogie. Ils ont des liens étroits avec les entreprises ou les administrations. Ils ont des liens étroits avec des entreprises ou des organismes publics :
l’école supérieure proprement dite (GrandeEcole), qui constitue une « superstructure » au-dessus de l’enseignement déjà commencé ;
Diplômes de licence et de maîtrise en 3+2 ans. Le premier type est uniquement disponible en français. Les écoles spécialisées dispensent un enseignement dans les domaines suivants : beaux-arts et arts appliqués, cuisine, paramédical, journalisme, théâtre, etc. Certains domaines d’études ne peuvent être accomplis que dans des écoles spécialisées.
Durée des programmes d’enseignement supérieur en France
Le baccalauréat (licence) nécessite 3 ans d’études. Un master peut être obtenu en un ou deux ans, un master spécialisé et un MBA en trois ans. Les études de troisième cycle durent au minimum 3 ans.
L’éducation en France en anglais
Les établissements d’enseignement supérieur français proposent environ 700 programmes diplômants enseignés entièrement en anglais.
Par exemple, si vous envisagez d’intégrer un programme de premier cycle en anglais, vous devriez considérer l’EDHEC Business School, qui figure parmi les 15 meilleures écoles de commerce en Europe selon le classement du Financial Times.
Entrer dans les universités françaises
Un diplôme d’études secondaires obtenu dans les pays de la CEI est suffisant pour être admis dans une université française en première année, mais les conditions d’admission varient selon le type d’université. Les universités n’ont pas d’examens d’entrée et sélectionnent les candidats sur la base des résultats scolaires, d’un essai de motivation et des places disponibles pour les étrangers. Les étudiants nationaux ont la possibilité d’être transférés dans une université française dans le même domaine d’études avec la perte d’une année. Si vous vous inscrivez à un cours de maîtrise ou de troisième cycle, vous devrez peut-être passer un entretien. Il faut savoir que dans les universités françaises, chaque progression se fait par le biais d’une sélection sur concours : les étudiants reçoivent un diplôme de fin de premier cycle et postulent pour le deuxième cycle, et ainsi de suite.
L’admission dans les instituts universitaires spécialisés, comme ceux de l’enseignement supérieur, est basée sur les résultats des examens d’entrée. Les écoles d’ingénieurs et de commerce peuvent être admises avec un certificat russe, tandis que les écoles supérieures de formation des enseignants ne peuvent être admises qu’après 3 ou 4 ans d’études dans une université du pays d’origine. Certains établissements d’enseignement supérieur organisent des concours de sortie en Russie, proposant aux étudiants de passer des examens d’entrée. Les candidats au niveau du Master sont sélectionnés de la même manière. Les règles d’admission dans les écoles spécialisées devraient être clarifiées individuellement.
Les dates limites de dépôt des candidatures pour les établissements français varient d’une année à l’autre. Vous pouvez poser votre candidature de deux manières : par le biais du système unifié Campus France ou directement auprès des universités qui ne sont pas encore enregistrées dans le système. Si vous avez l’intention de vous inscrire directement après le lycée, vous devez effectuer la procédure d’inscription électronique en novembre ou en janvier, alors que vous êtes encore en 11e année.
Coûts et bourses d’études pour étudier en France
La plupart des universités françaises sont financées par des fonds publics et les études sont gratuites. Vous n’aurez à payer qu’une cotisation de sécurité sociale (211 € par an) et des droits d’inscription (183 €, 254 € et 388 € par an pour les cours de premier, deuxième et troisième cycle respectivement – données pour 2015). Cependant, la plupart des programmes budgétaires des établissements d’enseignement supérieur français ne sont pas enseignés en anglais. Les frais de scolarité pour l’enseignement supérieur peuvent aller de 500 à 20 000 euros par an. Le budget minimum pour un étudiant étranger en province est de 800 euros par mois ; à Paris, il est de 1 000 euros par mois. Il existe de nombreuses possibilités pour les étudiants de Russie et de la CEI de couvrir ces coûts grâce à des bourses, par exemple celles du gouvernement français, de la Commission européenne, du président de la Fédération de Russie et de fondations privées. Les établissements d’enseignement supérieur offrent souvent des bourses complètes aux étudiants qui leur plaisent.
Selon la loi française sur l’immigration, les étudiants étrangers sont autorisés à travailler 18 à 20 heures par semaine. Les titulaires d’un master français bénéficient d’un visa de six mois pour chercher un emploi. Les titulaires d’autres diplômes ne peuvent prolonger leur séjour qu’avec une offre d’emploi.