Depuis maintenant près de quatre ans, Buket Özgünlü consacre sa vie au sauvetage et au bien-être des chiens errants au travers de son association à but non lucratif, Paws Holding on to Life. Dans son refuge en Turquie, Özgünlü prend soin de 560 chiens, la plupart d’entre eux étant handicapés et rendus incapables de survivre dans les rues.
Ces chiens, comme le souligne Özgünlü, ont tous une histoire tragique. « Ils ont tous été secourus. La majorité d’entre eux sont paralysés. Certains ont été blessés par balle, battus, abandonnés. Ils ont tous un passé », explique-t-elle.
Mais grâce à Özgünlü, ces chiens ont désormais un avenir. « Étant donné que mon père est handicapé, je donne la priorité aux chiens handicapés. Ils ont plus besoin de nous. J’essaie de m’occuper d’eux autant que possible », ajoute-t-elle.
La vie au sanctuaire de Paws Holding on to Life est un endroit paisible et joyeux pour les chiots, avec beaucoup d’espace pour jouer et explorer dans leurs fauteuils roulants. Récemment, Özgünlü a conçu une nouvelle manière d’enrichir encore plus leurs vies en leur permettant d’avoir accès à de nouveaux horizons.
En créant un « train canin » à partir de barils munis de roues et en les reliant ensemble, Özgünlü a ouvert de nouvelles possibilités pour ses protégés. Désormais, les chiots peuvent voyager avec style.
« J’avais en fait pensé à un tel projet depuis longtemps », confie Özgünlü. « J’étais très heureuse de l’avoir réalisé ».
Et c’est avec joie que les chiots se promènent à travers la ville dans leur train sur mesure, révélant leur bonheur à tous ceux qui croisent leur chemin.
Ces petites aventures au-delà des frontières de leur sanctuaire sont tout aussi excitantes pour les chiens que pour Özgünlü. Partout où le train canin passe, ils sont accueillis par des sourires et des saluts chaleureux, témoignant de la reconnaissance de la communauté.
« Beaucoup de gens apprécient, et cela me rend encore plus heureuse », déclare Özgünlü.
En montrant un tel amour et une telle dévotion au bonheur des chiens dans le besoin, Özgünlü et d’autres dévoués à cette cause peuvent parfois se sentir incompris. Mais le spectacle de ces visages heureux et de ces queues qui remuent est une récompense en soi.
« Je sais très bien à quel point ils en ont besoin », conclut Özgünlü, avec une lueur d’espoir dans les yeux.
